TOURISME TERROIR & DÉVELOPPEMENT organise à Joigny la 30ème Fête des Vendanges le dimanche 13 octobbre 2019 sous le Marché Couvert de 10h à 18h .


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Architecture du Moyen-Age et de la Renaissance

Le Moyen âge

Le comté de Joigny fut créé à la fin du Xe siècle sur un éperon calcaire par Raynard le Vieux. Il détruisit un prieuré pour construire le premier château-fort de Joigny. Il reste de la première enceinte, la porte St-Jean et la tour dite "de la prison" qui sont les témoignages visibles de cette construction. Elles sont bâties en silex et moellons de pierre calcaire.
Des XIIe et XIIIe siècles, subsistent deux beaux exemples de fortifications en Bourgogne : Les remparts de la Guimbarde faits de blocages de matériaux crayeux et de silex et la porte du bois.
Quatre portes monumentales donnaient accès à la cité, les trois autres furent détruites avec l'ensemble des remparts pour faciliter la circulation dans la ville (fin XVIIIe - début XIXe).

L'église Saint-André           

En 1080, Geoffroy, comte de Joigny, fonde un prieuré hors les murs et fait venir des moines de La Charité-sur-Loire, dépendant de l'abbaye de Cluny. Des habitations viennent entourer cet établissement religieux qui sera englobé dans la deuxième enceinte de la ville. L'église du prieuré devient, vers 1200, église paroissiale, elle est dédiée à Notre-Dame. C'est seulement au XIVe siècle que le vocable de Saint-André est donné à l'édifice.

L'église primitive était constituée d'une nef unique, correspondant à la nef actuelle. Elle est remaniée aux XIIIe et XIVe siècles. Elle devient le lieu de sépulture habituel des comtes de Joigny. Vers 1530-1550, l'église est agrandie au nord par un bas-côté voûté d'ogives, prolongé à l'est par un chevet plat. Une partie des vitraux datent de cette époque.

Une nouvelle façade occidentale est aussi construite.

De grandes baies, en plein-cintre dotées de remplages aux formes très simples sont pratiquées. Des arcades en arc brisé permettent la communication entre la nef et le collatéral. Ce dernier est composé de cinq travées d'ogives caractéristiques de la fin du Moyen-Âge

L'église Saint-Thibault est d'abord une chapelle au milieu des vignes, avant d'être reconstruite. Elle est dédiée à Saint-Thibault au XIe siècle, depuis que les reliques du saint, transportées par son frère, de Vicenze en Italie où il est décédé, à Sens, furent déposées dans cette chapelle pour une nuit. Comme le faubourg hors les murs s'étend autour de la chapelle, elle est agrandie pour en faire une église paroissiale.

Le quartier devient un quartier prospère de vignerons et d'artisans, protégé par la dernière enceinte fin XIIe - début XIIIe siècles.

Dévastée par la guerre de Cent Ans, l'église Saint-Thibault est reconstruite à la fin du Moyen Âge, vers 1490.

C'est un bel édifice gothique tardif voûté d'ogives, avec un chœur où le gothique flamboyant a développé tout un réseau de liernes et tiercerons avec des clefs de voûtes pendantes. Les verrières datent des XVIIIe et XIXe siècles. Seule une rosace en grisaille est plus ancienne (XVIe siècle). L'église Saint-Thibault abrite un bel ensemble de sculptures champenoises et bourguignonnes et de magnifiques hauts-reliefs dans la chapelle axiale.

La fin du Moyen-Âge est marquée à  Joigny par la date de 1530.

En effet, le 12 juillet 1530, la ville est aux deux tiers détruite par un immense incendie qui, en se communiquant au pont, se propage sur la rive gauche de l'Yonne et détruit l'hôpital de la comtesse Jeanne.

Le Roi octroie une remise de toutes les tailles (impôts) et le Comte met ses forêts à la disposition des habitants. Grâce à ces avantages fiscaux, à la fin du XVIe siècle, Joigny est une ville entièrement reconstruite.

La Renaissance

Les maisons à pans de bois du XVIe siècle constituent donc aujourd'hui la majeure partie des constructions du secteur sauvegardé et reflètent par leurs décors les activités des habitants de Joigny. La Maison du Pilori, la Maison du Bailli, la Maison de l'Arbre de Jessé pour ne citer que ces trois  exemples, offrent de riches décors sculptés, avec une iconographie religieuse et une iconographie inspirée des métiers des propriétaires.

L'église Saint-Jean
Les plus anciens vestiges datent du XIIIe siècle : ce sont les colonnes engagées de la travée du chœur. Détruite pendant la guerre de Cent Ans, l'église fut reconstruite au XVe siècle. Elle subit de graves dégâts suite à l'incendie de 1530. Les travaux, conduits par Jean Chéreau, s'étalent de 1548 à 1596 et sont menés d'est en ouest. Les grandes arcades du rez-de-chaussée ont été édifiées dans le style gothique, pour s'harmoniser avec les parties ayant échappé à l'incendie. Mais la Renaissance s'impose dans les parties hautes : faux triforium, fenêtres hautes.

La voûte, en berceau surbaissé avec pénétrations pour les baies, est exceptionnelle : elle est en effet un des premiers exemples de cette structure architecturale sur la nef d'une église du XVIe siècle en France. Le thème du décor est un parterre de broderies dans un jardin.

Le tombeau de la comtesse Aélis, datant du début du XIIIe siècle, est dans le bas côté. C'est un des rares témoignages des tombeaux de cette époque car il est complet (gisante et cuve) et entièrement sculpté avec notamment à la tête, l'allégorie de l'insouciance.

Le château des Gondi
L'emplacement sur lequel il est construit a été occupé très tôt, toutefois, le château actuel date de la Renaissance.
En 1569, Louis de Sainte-Maure, comte de Joigny, confie les travaux à Jean Chéreau . En 1603 , il est vendu à Pierre de Gondi et la façade sud du château sera terminée en 1613. Après la suppression du comté en 1790, le château devient Bien National . Il est vendu en deux parties , le corps de logis acheté par la ville et le pavillon par un particulier Mr.Picard .En1826,il entreprend la démolition du troisième étage du pavillon   et de la petite aile en retour  et  tous les aménagements intérieurs. Le château a servi par la suite d'Ecole Supérieure de jeunes filles jusqu'en 1966, puis a été occupé par des associations .

      

Le château se compose de deux parties bien distinctes : un corps de logis et un pavillon d'angle. Celui-ci est une œuvre importante de la seconde Renaissance tandis que le corps de logis offre à la vue, au nord, une façade rythmique dans le plus pur style Renaissance, et au sud, une façade plus sobre et plus modeste dans le goût en faveur sous Louis XIII.

La chapelle des Ferrand est à l'origine une chapelle funéraire de plan octogonal, datant de 1530. Elle fut construite par Jacques Ferrand, archidiacre de la cathédrale de Sens.

Le décor est une évocation de la résurrection avec des inscriptions soutenues par des squelettes.Celles-ci renforcent le message donné par le plan octogonal : un octogone est une figure géométrique entre le carré qui symbolise le monde terrestre et le cercle qui symbolise le monde céleste.

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